Le conflit postérieur de la cheville est une pathologie orthopédique fréquente, particulièrement chez les athlètes et les personnes physiquement actives. Cette affection, causant douleur et inconfort derrière la cheville, peut survenir à la suite de diverses activités sportives ou de traumatismes. Bien qu'elle soit couramment observée chez les danseurs et les footballeurs, due à la sollicitation intense de leur cheville, cette pathologie peut affecter toute personne.
Dans cet article, nous explorerons les différentes approches de traitement pour cette pathologie, allant des méthodes conservatrices à la chirurgie, pour éclairer patients et professionnels de la santé.
Définition du conflit postérieur de la cheville
Ce type de conflit se caractérise par une anomalie au sein de l'articulation de la cheville, entraînant un contact inhabituel lors des mouvements. Il peut s'agir de tissus mous coincés, d'un fragment osseux déplacé ou d'un frottement osseux excessif. Ce syndrome se manifeste souvent par une douleur à l'arrière de la cheville, notamment lors d'une flexion plantaire forcée, et peut être accompagné de gonflements ou de blocages.
Causes et populations à risque
Cette pathologie est particulièrement fréquente chez les danseurs et les footballeurs. Pour les danseurs, les positions en pointe accentuent la flexion plantaire, augmentant ainsi le risque de conflit. Chez les footballeurs, un traumatisme en hyperflexion plantaire peut provoquer une fracture de l'arrière du talus, l'os de la cheville, lorsqu'il est violemment coincé.
Options thérapeutiques
Le traitement initial, souvent conservateur, peut inclure :
Des infiltrations, sous contrôle d’imagerie, peuvent être envisagées selon les résultats et la nature des lésions. Des ajustements de chaussures, de la hauteur des talons, ou de la pratique sportive sont également recommandés pour traiter la cause du conflit.
Quand envisager la chirurgie ?
La chirurgie est envisagée si le traitement conservateur ne donne pas les résultats attendus, ou en présence de douleurs intenses ou de lésions difficiles à traiter non chirurgicalement. Cela est particulièrement vrai pour les conflits causés par la présence d’un OS Trigonum, un os accessoire situé à l'arrière du talus, lorsque les traitements conservateurs ne suffisent pas.
Bien que l’arthroscopie de cheville soit souvent privilégiée, d'autres approches chirurgicales peuvent être envisagées. Cette procédure améliore la condition de 80 % des patients opérés et permet souvent aux athlètes de haut niveau de retrouver leur performance sportive.
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