Les plaquettes sanguines sont les plus petits éléments du sang et constitue un véritable réservoir de facteurs de croissance (VEGF, PDGF, TGF-β, EGF, IGF, FGF) dont les effets sont impliqués dans la régulation de la cicatrisation tissulaire. Les procédés de cicatrisation étant similaires dans de nombreux tissus, le PRP est utilisé en chirurgie orthopédique et en médecine du sport pour traiter les lésions cartilagineuses, méniscales, tendineuses et lésions ligamentaires.
Comment procède t on ?
Le PRP est obtenu par simple centrifugation d’un tube du sang total anticoagulé, prélevé, par ponction veineuse au pli du coude. Les éléments figurés du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes) sont séparés du plasma par centrifugation. Le PRP est alors obtenu en récupérant le plasma et les plaquettes, qui possèdent les densités les plus faibles. L’ensemble de cette préparation est généralement effectué dans un même temps opératoire à l’aide de dispositifs médicaux non remboursés par la securité sociale.
Le traitement par PRP est autorisé pour les sportifs
Pour les sportifs, l’Agence Montiale Antidopage autorise et règlemente le traitement par injection au PRP :
”Les préparations dérivées des plaquettes seront interdites dans les cas d’administration par voie intramusculaire. Les autres voies d’administration nécessiteront une déclaration d’usage conformément au Standard international pour l’AUT." |
Contre indications au PRP